Certes, pour traduire, il faut tout d’abord être bilingue, sinon le propos se rapprochera plus du yaourt que de la crème de la traduction.
Mais, primordiale, est la qualité du sens qui sera donné à cette traduction.
Pour qu’une traduction soit réellement signifiante, il est impératif d’avoir la certitude qu’après transfert de langue, le sens garde sa totale valeur, et, que son objectif en termes de communication reste identique, non tronqué ou biaisé.
La difficulté tient au fait que les concepts et leurs traitements varient, et cela, selon les cultures.
Quand il y a changement de langue, et donc de culture, certains contenus ou propriétés du message initial risquent :
Un bon traducteur est bilingue, mais il est surtout agile. Il a cette capacité à manipuler un ensemble de savoirs pragmatiques, sociolinguistiques, textuels et lexico-grammaticaux, encyclopédiques…
Il a cette sensibilité et cette ouverture d’esprit qui lui permettent dans la jungle sémantique qui sépare deux langues de trouver, sans abimer la végétation lexicale, le chemin le plus porteur de sens, le chemin qui saura respecter l’esprit et la volonté initiale. Il aura cette capacité à bien « vivre » le texte à traduire.
Une traduction de qualité c‘est une traduction qui trouvera son efficacité dans l’adaptation parfaite aux systèmes de valeurs du lecteur destinataire. Qui aura la connaissance de son environnement culturel, le respect des conventions rhétoriques et stylistiques de la culture destinataire, et le souci de « « coller » aux stéréotypies d’expression (terminologie et phraséologie).
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