Pour espérer séduire les utilisateurs étrangers avec votre logiciel, il n’y a qu’une seule solution : passer par la phase de localisation de logiciels ! Vous n’êtes pas un expert en la matière ? Vous pensiez qu’une simple traduction informatique suffirait ? Vous ne voyez d’ailleurs pas bien la différence entre traduction et localisation ? Vous êtes au bon endroit ! Voici 5 conseils avisés pour assurer la réussite de votre projet et vous ouvrir les portes de la scène internationale.
Dans le secteur informatique, la traduction et la localisation (de sites web, d’applications, d’ERP…) sont monnaie courante. Si localisation et traduction sont des termes souvent utilisés sans distinction, il y a pourtant une différence de taille entre les 2 prestations.
La traduction d’un document est l’action de transposer un texte source dans une autre langue cible. L’aspect linguistique est au cœur de cette démarche et le contenu reste identique dans chaque langue.
En matière de localisation de logiciels, la traduction n’est qu’une phase dans le projet global. Le processus de localisation de logiciels (“software localisation” en anglais) est plus complexe et plus poussé. Il consiste en la traduction ET l’adaptation (culturelle, linguistique et technique) de l’interface utilisateur dans d’autres langues. La documentation informatique associée et l’aide en ligne sont également concernées. Il ne s’agit plus seulement de traduire pour obtenir la meilleure qualité linguistique !
La localisation vise à adapter toutes les composantes du logiciel à un marché cible en fonction de ses spécificités. Elle tient compte des éléments non textuels spécifiques à chaque pays : programmes locaux (Linux, Windows de Microsoft…), réglementations nationales (protection des données, droits d’auteur…), unités de mesure, mise en page, formats numériques, combinaisons de couleurs, polices et caractères, modes de paiement…
Lire aussi : Comment traduire une application mobile ?
Si tous les secteurs peuvent recourir à la localisation, elle est particulièrement nécessaire dans le domaine informatique.
Qu’il s’agisse de localisation de sites web ou de localisation de logiciels, d’applications, de jeux vidéo, l’enjeu est de taille : offrir la meilleure expérience utilisateur qu’il habite Paris, New York ou Hong Kong ! C’est le nerf de la guerre, un atout concurrentiel indispensable pour se développer à l’international et gagner des parts de marché.
Grâce à la localisation, les utilisateurs ont l’impression que le logiciel a été développé directement pour leur pays. Elle vous garantit une qualité, une cohérence et une homogénéité pour tous les éléments (interface, options, assistance utilisateur…) et pour tous vos clients, francophones et étrangers. Le constat est le même, bien sûr, s’il s’agit de la localisation d’une application mobile !
Pour la diffusion de vos logiciels, misez sur la localisation ! Elle vous permet de :
À lire aussi : Vocabulaire informatique en anglais à connaître
Si vous voulez vous développer à l’étranger, n’attendez pas de finaliser votre logiciel pour penser à la traduction !
Plus vous intégrerez cette phase en amont, plus vous limiterez les erreurs de traduction, les délais non respectés pour une sortie simultanée à l’international, les surcoûts dus à des modifications dans chaque langue…Pour en savoir plus sur les étapes clés pour mener à bien votre projet de développement de logiciel, consultez notre guide dédié.
Concevez votre logiciel avec une optique de localisation. Si possible, faites-vous accompagner dès la conception par un prestataire de services linguistiques spécialisé en localisation de logiciels. Il construira le projet avec vous pour en assurer la gestion dans les meilleures conditions.
À considérer : un cahier des charges technique bien élaboré est crucial pour une localisation de logiciels réussie. Il définit précisément les exigences linguistiques, culturelles et techniques pour adapter le logiciel à un nouveau marché. Pour connaître les éléments clés à inclure dans votre cahier des charges technique, consultez notre guide dédié.
Pour assurer la réussite de votre projet, offrez-vous les services de traduction et de localisation de logiciels d’une agence spécialisée en informatique.
Ce partenaire est doté d’une équipe de traducteurs natifs experts en informatique et programmation. Il vous accompagne, avec une méthodologie éprouvée et une confidentialité garantie, tout au long du processus de location de votre logiciel :
Cette collaboration est un facteur clé de réussite !
Pour en savoir plus sur la TAO, consultez cet article sur le sujet.
Toutes les langues n’ont pas les mêmes structures de phrases ni la même longueur de mots. Pour exprimer une même idée, le nombre de termes peut varier d’une langue à l’autre. C’est un élément à prendre en compte dès la création de votre logiciel !
Adoptez un texte source :
L’objectif est de faciliter ensuite l’intégration des traductions dans un espace limité à un certain nombre de caractères.
Bon à savoir : malgré vos efforts initiaux pour produire un contenu court, les chaînes de texte de certaines traductions dépasseront celles du document source. Pour pallier cet écart, anticipez l’augmentation de la longueur des phrases. Prévoyez par exemple un foisonnement de plus de 30 % et utilisez les espaces vierges.
La localisation ne concerne pas uniquement les éléments textuels.
L’utilisation de pictogrammes pour remplacer du texte est une bonne idée. Ces symboles limitent le nombre de mots à traduire et sont parfois plus parlants.
Mais attention, ils ne sont pas tous universels ! Certaines icônes peuvent avoir des connotations différentes d’une culture à une autre et être mal interprétées voire incompréhensibles.
Faites des recherches sur chaque marché visé et assurez-vous que vos choix iconographiques seront bien compris dans l’ensemble des pays cibles.
Pour faciliter le travail de traduction et obtenir des résultats optimaux quelle que soit la langue cible, veillez à opter pour certains éléments d’encodage dès la phase de conception de votre logiciel.
Par exemple, choisissez l’UTF-8, technologie Unicode la plus utilisée et populaire. Ce format de codage de caractères est accepté par la majorité des systèmes logiciels. Il a surtout la spécificité de permettre des traductions correctes en multilingue, notamment dans les langues asiatiques CJK (chinois, japonais, coréen) qui présentent des alphabets non latins.
Autre cas : évitez de coder en dur du texte (comme les messages d’erreur). Directement intégrés dans un code source, ces éléments textuels devront être extraits pour être traduits, source d’oublis. Mieux vaut par exemple utiliser des fichiers de ressource séparés pour limiter les erreurs.
Réussir la localisation de logiciels n’est pas une option : c’est la condition sine qua non pour assurer votre développement à l’international. Heureusement, vous êtes maintenant au fait des conseils à suivre et vous n’êtes pas seul. Vous pouvez compter sur une agence de traduction spécialisée. Expert en gestion de ce type de dossiers techniques multilingues, ce partenaire saura mener le projet à son terme sans aucun bug.
© 1987 - Sotratech. Tous droits réservés.
Réalisation Do Ingenia.