Le rapport de durabilité CSRD : nouveautés et obligations

Homme d'affaires avec son ipad en train de faire un rapport de durabilité CSRD

La transposition de la CSRD en droit français ouvre une nouvelle ère pour les entreprises. Si cette réglementation présente de nombreux défis, elle offre également de formidables opportunités. En intégrant les enjeux de durabilité au cœur de leur stratégie, les entreprises peuvent innover, améliorer leur efficacité opérationnelle et renforcer leur attractivité. Découvrez comment maîtriser le rapport de durabilité CSRD.

Comprendre la CSRD

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), applicable depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, marque un tournant majeur dans le paysage du reporting extra-financier des entreprises. Initiée par la Commission européenne, cette directive vise à harmoniser et à renforcer les obligations de transparence des entreprises en matière de développement durable. 

Contrairement à sa prédécesseure, la NFRD, la CSRD élargit considérablement le périmètre des entreprises concernées, incluant désormais les PME cotées. Son objectif principal est de fournir aux investisseurs, aux consommateurs et aux autres parties prenantes des informations plus fiables, comparables et exhaustives sur les impacts sociaux et environnementaux des entreprises. 

En instaurant des normes européennes communes (ESRS pour European Sustainability Reporting Standards), le rapport de durabilité CSRD garantit une meilleure qualité des données et facilite l’évaluation de la performance ESG des entreprises

Ce renforcement de la transparence devrait non seulement orienter les décisions d’investissement vers des activités plus durables, mais aussi encourager les entreprises à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au cœur de leur stratégie.  

Nouvelles normes et obligations

En élargissant les obligations de reporting à davantage de structures, la directive impose une nouvelle exigence en matière de collecte, vérification et diffusion d’informations extra-financières

Désormais, pour être en phase avec les normes ESRS, les entreprises devront adopter une approche plus stratégique de la durabilité, en intégrant les critères ESG dans leur modèle économique et en renforçant leur gouvernance.

Le calendrier d’application progressif laisse aux entreprises le temps de s’adapter, tout en soulignant l’urgence d’agir. Les premières obligations de publication concernent, dès 2025, les grandes EIP (entités d’intérêt public) comptant plus de 500 salariés. En 2026, ce sera au tour des autres grandes entreprises et de certaines formes juridiques. Enfin, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2028, les filiales et succursales d’entreprises hors UE seront également concernées.

La vérification des rapports de durabilité, assurée par des commissaires aux comptes ou des organismes tiers indépendants, renforcera la fiabilité des informations. La supervision accrue par les comités d’audit, voire la création de comités spécialisés, témoigne de l’importance que les régulateurs accordent à ces enjeux.

La traduction technique dans la conformité du rapport de durabilité CSRD

La conformité à la directive CSRD exige des entreprises des rapports de durabilité toujours plus complexes et détaillés. Pour communiquer efficacement leurs engagements RSE à l’échelle internationale, une traduction technique de haute qualité est primordiale. Ces rapports ESG, riches en terminologie spécialisée et empreints d’enjeux culturels spécifiques, demandent une expertise linguistique et sectorielle approfondie. Maîtriser les subtilités sémantiques, adapter les contenus aux cadres réglementaires et culturels de chaque marché, tout en garantissant l’exactitude des données chiffrées, sont autant de défis auxquels les traducteurs techniques doivent faire face.

Le coût d’une traduction technique varie en fonction de la complexité du document, du niveau de spécialisation requis et des délais impartis. Il est donc crucial de s’appuyer sur des professionnels aguerris, capables d’assurer qualité et cohérence dans la traduction. Une simple erreur peut avoir des répercussions majeures sur l’image de l’entreprise et compromettre sa capacité à séduire des investisseurs.

Ainsi, traduire un rapport ESG ne se limite pas à un exercice linguistique. C’est un processus rigoureux qui nécessite une collaboration étroite entre les équipes internes, les traducteurs spécialisés et les experts en développement durable au fait des normes ESRS.

Bon à savoir : faire appel à une agence de traduction spécialisée est essentiel pour garantir la qualité et la cohérence de votre rapport de durabilité. Les traducteurs techniques professionnels maîtrisent les terminologies spécifiques à l’ESG et s’assurent de l’exactitude des données chiffrées, notamment en ce qui concerne la traduction des unités de mesure afin de préserver la crédibilité de votre reporting de durabilité CSRD à l’international.

Préparation à la directive CSRD pour les entreprises

Pour répondre efficacement à ces nouvelles exigences, les entreprises doivent adopter une stratégie globale et bien structurée. Un audit interne approfondi permettra de mesurer les écarts entre les pratiques actuelles et les attentes de la directive. Cela implique une évaluation des systèmes de gestion des données, en s’assurant de la fiabilité et de l’exhaustivité des informations collectées.

Investir dans des outils de gestion de données ESG sera également nécessaire pour simplifier la collecte, le traitement et l’analyse des informations. Afin de garantir l’implication de tous, des programmes de formation et de sensibilisation doivent être mis en place au sein des entreprises, pour permettre aux collaborateurs de comprendre les enjeux de la directive CSRD et de s’engager pleinement dans cette démarche.

Un suivi régulier est par ailleurs indispensable pour mesurer les progrès réalisés et ajuster la stratégie en conséquence. Se préparer à la directive CSRD représente une opportunité pour les entreprises de consolider leur réputation, d’améliorer leur performance environnementale et sociale, et de s’affirmer comme des acteurs responsables de la transition vers une économie plus durable.

En résumé, le rapport de durabilité CSRD est bien plus qu’une simple obligation réglementaire. Il agit comme un levier pour transformer les modèles économiques et construire un avenir plus durable. Par conséquent, les entreprises ont tout intérêt à se saisir de cette opportunité pour innover, se différencier et gagner en compétitivité. Une communication claire et précise, notamment grâce à des traductions techniques de qualité du reporting de durabilité, est alors essentielle pour diffuser les engagements RSE à l’international et renforcer la crédibilité de l’entreprise.

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